
Topicalisation et focalisation dans les langues africaines
Paru en janvier 1999
Peeters - Société d'Études Linguistiques et Anthropologiques de France
Disponible
Prix : 32,50 €
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324 pages - 16 × 24 cm
ISBN 978-90-429-0912-0 - janvier 1999
Présentation
La pratique des linguistes africanistes fait qu’ils sont nécessairement aux problèmes qui surgissent des rapports entre structure grammaticale, structure syntaxique, et organisation discursive. Les langues d’Afrique subsaharienne ont au moins en commun d’être dépourvues d’écriture et de tradition grammaticale, et, une fois dépassé le stade des questionnaires d’enquête lexicale, morphologique et syntaxique qui généralement se limitent à la phrase simple, une des missions des linguistes est de recueillir, transcrire et traduire des textes de tradition orale (contes, chroniques, récits historiques, épopées, etc.). Là se posent concrètement le problème de la ponctuation. La ponctuation est en fait la manifestation des décisions du linguiste concernant, enter autres : la délimitation des énoncés; l’apparition d’unités linguistiques qui, au-delà des hésitations, répétitions, ruptures de syntaxe, échappent à l’analyse en fonctions syntaxiques (prédicat, sujet, complément); l’articulations entre discours et syntaxe; l’ordre des mots (linéarisation) et la structure des énoncés (hiérarchie). Depuis cinq ans, le groupe « Hiérarchie et linéarisation » du Llacan (UMR Langage, Langues et Cultures d’Afrique Noire) étudie, dans le cadre de la théorie de l’énonciation, les phénomènes de focalisation et topicalisation dans les langues africaines, en mettant en avant le rôle essentiel des concepts d’assertion et de préconstruit.