Vers une nouvelle physique : le monde multidimensionnel Histoire, développement, perspectives

Présentation

Simplifier l’expression des lois n’est pas facile et n’a pas toujours été le souci majeur des physiciens. C’est donc avant tout d’un tel souci qu’il est question dans ce livre.
Cet ouvrage volontairement concis reprend sous une forme didactique et développe certains des thèmes faisant l’objet d’un précédent ouvrage (L’Univers MultiDimensionnel, Librairie A.Blanchard, 2012) auquel il fait souvent référence mais avec en plus une extension au domaine de la matière et de l’énergie noire dont on commence seulement à envisager l’existence.
La méthode utilisée, à partir de l’analyse dimensionnelle classique, est celle d’une théorie rénovée et généralisée qui permet par réductions successives de base dimensionnelle de comprendre quels ont été les mécanismes fondamentaux de l’évolution de nos connaissances en physique et cosmologie depuis Galilée et Newton et ceci jusqu’aux derniers développements contemporains du modèle standard
Il y est fait la critique de l’utilisation dans cette dernière théorie de la notion de particule ponctuelle qui complique considérablement les calculs par nécessité de « renormalisation » et qui, malgré la description maintenant confirmée du boson de Higgs, la rend inapte à définir le phénomène gravitationnel dans sa globalité.
Il est montré que la définition de ce phénomène nécessite l’appel à la géométrie avec au moins cinq dimensions spatiales euclidiennes étendues pour qu’il puisse être représenté correctement en compétition à notre niveau avec l’électromagnétisme qui, lui, est impérativement limité dans sa manifestation, à seulement trois de ces dimensions ainsi que le démontre l’effet d’écran.
Il s’agit là du développement d’une théorie qu’Elie Cartan a initiée en démontrant le théorème de Schlaefli. Il est regrettable qu’il n’ait pas été suivi jusqu’ici dans une telle voie.
Le développement de cette théorie a pour avantage de beaucoup simplifier les problèmes et d’indiquer une voie pouvant mener dans un premier temps à la maîtrise du phénomène d’inertie (dépôt de brevets en cours), mais aussi, et cela est une surprise, il aboutit à démontrer la nécessaire existence dimensionnelle d’une augmentation de la vitesse d’expansion de notre l’Univers et ceci uniquement à partir des lois les plus élémentaires de la physique traditionnelle ce qui ouvre une voie nouvelle pour l’étude de l’énergie dite noire.