L’unité de la philosophie politique

André De Muralt

L’unité de la philosophie politique De Scot, Occam et Suarez au libéralisme contemporain

Paru en juin 2002

Vrin - Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie

Disponible
Prix : 30,00 €
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220 pages - 13,5 × 21,5 × 1,2 cm
ISBN 978-2-7116-1557-5 - juin 2002

Présentation

L’auteur, qui tente de définir ici ce qu’il entend par méthode d’« analyse structurelle » et de « compréhension analogique » des doctrines, l’illustre d’exemples concrets et induit ainsi la structure d’intelligibilité de toute réflexion politique possible : celle de la causalité totale et ordonnée du prince et du peuple, analogue de la distinction structurelle métaphysique de la forme et de la matière, de la quiddité et de l’exercice, telle que l’aristotélisme les propose.
Il montre par là même comment le « volontarisme » de Duns Scot et d’Occam rompt avec ce mode de pensée en définissant la volonté comme absolue de toute détermination finale et objective par soi. Ce « volontarisme » – source de la réflexion politique moderne – inspire immédiatement la notion du droit naturel de tous sur tout (jus omnium in omnia), dont les virtualités anarchiques appellent des contrepieds aussi divers que le sont la loi divine a apriori, le droit divin des rois, le droit naturel du jusnaturalisme moderne, le contrat social, la limitation psychologique de la volonté de chacun par celle d’autrui, comme les présentent tour à tour Occam, Suárez, Spinoza, Hobbes, Locke, Pufendorf, Barbeyrac, Rousseau, l’utilitarisme ou l’éthique de la discussion.

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