Etudes d’histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie

Georges Canguilhem

Etudes d’histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie

Paru en mai 1994

Vrin - Problèmes & Controverses

Disponible
Prix : 34,00 €
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432 pages - 13,5 × 21,5 × 2,6 cm
ISBN 978-2-7116-0108-0 - mai 1994
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Présentation

Cet ouvrage, qui appartient à la décennie la plus brillante de la vie intellectuelle française au cours du siècle dernier, fit événement. Il consacrait de manière définitive la réputation de Georges Canguilhem maître théoricien de l’épistémologie historique, il articulait une lecture aujourd’hui canonique de la pensée bachelardienne et il offrait une série d’études bientôt tenues pour exemplaires.
Aux spécialistes il proposait, dans des écrits appelés à devenir des références obligées, une réflexion sur l’objet et les exigences de la pratique de l’histoire des sciences. Il leur soumettait aussi, requises par les progrès alors éclatants de la nouvelle biologie moléculaire, des méditations sur la nature du vivant et sur les ressorts de son activité. Acte intrépide, car s’y trouvaient mis en examen les fondements même de la philosophie biologique qui avait conféré à la pensée de Canguilhem son originalité propre.\tab
Ce livre offrait aussi une douzaine d’études accessibles à un public beaucoup plus large, illustrant les audaces, les difficultés et les accomplissements de grandes figures du passé de la science, Galilée, Claude Bernard, Auguste Comte ou Darwin. Aptes, du fait de leur parfaite lisibilité, à servir d’initiation au domaine de l’histoire des sciences et d’introduction à la pensée de leur auteur, ces études pourtant n’ont cessé d’alimenter aussi la réflexion de chercheurs chevronnés tant elles recèlent, sous leur simplicité d’approche, aperçus inattendus et profondeur de pensée.
Pensée réflexive, la philosophie de Canguilhem s’affirme toujours militante, souvent polémique même. Plusieurs de ses écrits réunis ici, notamment des additions des années 1970 et 1980, voulues par lui, s’avèrent effectivement de véritables interventions philosophiques qui questionnent l’identité de la psychologie, la responsabilité du chercheur, de l’expérimentateur et, éminemment, les valeurs du médecin.
Canguilhem, pour qui la méthode expérimentale elle-même est « une idée pour une éthique », n’attendait pas moins de l’histoire des sciences et de la philosophie. Comme il écrivait à propos de Galilée : le compromis n’est pas une méthode recevable; plutôt une source d’inquiétude.

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